Le Game Chef francophone, c'est terminé ! Le gagnant a été annoncé il y a quelques jours, il est désormais en compétition avec les vainqueurs des autres nations !
Vous pouvez retrouver les finalistes sur le site de tartofrez ainsi que la révélation du lauréat en langue de Molière.
Pour Mad Androïds, malheureusement, l'aventure n'est pas allée plus loin. C'est sans grande surprise : les autres jeux proposent d'excellentes idées et cette année la compétition a été dominée par des créations plutôt axées JdR. Ceci-dit, les retours sont plutôt positifs et je ne peux que vous encourager à tester mon humble création. Encore une fois, vos avis sauront être appréciés par votre serviteur !
Quoiqu'il en soit, mes félicitations à Damien "Rahyll" C. et son jeu "Matching Hearts" ! Je suis content qu'il ait remporté le Game Chef car il a été mon coup de cœur parmi les lectures qui m'étaient imposées. Encore une fois, bravo à lui et à tous les participants !
Bigyo'
samedi 30 juillet 2016
mercredi 27 juillet 2016
Rapport de partie numéro 3 pour "Sabotage"
Pendant plusieurs jours, Robert,
Heinrich et Jean se font discrets tout en passant le plus clair de
leur temps dans les lieux publics de Bourgentin. Le but est de
laisser traîner ses esgourdes et d'essayer de repérer les
mécontents les plus véhéments du régime d'Occupation.
Si Heinrich éveille la suspicion des
locaux et ne parvient pas à se renseigner sur les revendications des
habitants de la ville, Robert a plus de succès et se rend compte que
les gens grognent contre les Nazis qui contrôlent la région.
Personne ne semble pourtant sur le point de prendre les armes mais la
haine de l'envahisseur est là.
Jean quant à lui rencontre trois jeunes qui gueulent plus fort que les autres : Gaston, Jean-Jacques et Auguste. Il se rapproche d'eux en leur payant des coups à boire dans l'un des bars de la ville. Il traîne ensuite avec eux pour s'assurer de leur volonté d'en découdre avec les allemands.
Jean quant à lui rencontre trois jeunes qui gueulent plus fort que les autres : Gaston, Jean-Jacques et Auguste. Il se rapproche d'eux en leur payant des coups à boire dans l'un des bars de la ville. Il traîne ensuite avec eux pour s'assurer de leur volonté d'en découdre avec les allemands.
Parallèlement, Elsa, la secrétaire du
Domaine du Bourg qui travaille pour l'administration ennemie, propose
à Jean de devenir le chauffeur du nouveau Major Nazi qui doit se
rendre à Paris pour une réunion et a besoin d'un bon conducteur
pour se rendre dans la capitale française occupée.
Le jeune résistant accepte. Escorté
par des motards et une "kubelwagen" chargée de soldat,
tout se passe bien jusqu'à son arrivée dans la ville lumière où
la voiture du Major emboutit un autre véhicule à une intersection.
Le gradé allemand est furax contre Jean. Il lui demande de s'occuper
des réparations de l'automobile pendant qu'il se rend à sa réunion.
Il prend la place d'un des soldats présents dans la "kubelwagen",
laissant ce dernier en compagnie de Jean qui doit gérer la
situation. Un dépanneur est appelé sur les lieux ; malheureusement,
la voiture n'est pas réparable dans l'immédiat. Finalement, il est
décidé de la remorquer jusqu'à Bourgentin où les mécaniciens
germaniques s'en occuperont. Un détour par le quartier général des
forces allemandes à Paris pour avertir par message que le Major
devra rentrer avec un autre véhicule et un autre chauffeur et Jean
et son superviseur retournent dans la campagne normande.
Elsa est en colère contre Jean et
inquiète pour sa position. Leur relation en prend un coup.
Peu après son retour, le trio de
résistants retrouve Marcel dans leur planque. Comme le Major doit
bientôt revenir de Paris, ils décident d'attenter à la vie du
gradé Nazi. Le plan est de faire sauter le pont à l'est de
Bourgentin au moment où l'escorte revenant de la capitale passera
dessus. Pour les aider dans leur tâche, ils décident de recruter
les jeunes rencontrés quelques jours plus tôt.
Jean se charge de les réunir et de leur dévoiler toute l'entreprise le concernant. Gaston, Jean-Jacques et Auguste sont plus que motivés pour rejoindre le groupuscule.
Jean se charge de les réunir et de leur dévoiler toute l'entreprise le concernant. Gaston, Jean-Jacques et Auguste sont plus que motivés pour rejoindre le groupuscule.
Grâce à Elsa, l'horaire approximatif
du retour du Major est connu. Le groupe de résistants se réunit sur
les berges de la rivière Songe, non loin de leur planque. Avec les
explosifs qu'ils ont récupérés quelques jours avant, ils
descendent jusqu'en barque sous le pont ciblé. L'embarcation ne peut
contenir les 6 hommes : Jean, qui a fait assez de dégâts comme ça,
et Auguste, un peu moins courageux que ses camarades, décident de
rentrer chez eux.
L'installation du traquenard a l'air de se passer sans problème. Armés, tout le monde se place de manière stratégique afin de couvrir leur retraite par bateau une fois le pont en ruine.
Finalement, les phares de plusieurs véhicules apparaissent sur la route, sur la berge Est de la rivière. Le son particulier d'une moto parmi les bruits de moteurs des autres véhicules font penser à Heinrich et ses compagnons qu'il s'agit bien du Major et de ses hommes.
Alors que le motard et la voiture de
luxe aux fanions Nazi abordent la structure de pierre, le vétéran
allemand appuie sur le détonateur. Malheureusement, rien ne se
passe. Il doit s'y reprendre une seconde fois pour finalement faire
voler en éclats le pont et ceux qui se trouvent dessus. Mais le
temps de latence a permis à la moto et au Major de passer presque
sans encombre la rivière. La bonne nouvelle pour les résistants est
que la "kubelwagen" chargée de soldats gît sur le dos, en
flamme,s sur la rive d'où elle venait.
Le motard de tête, une fois ses esprits repris, fait demi-tour vers le lieu de l'attentat. Une fois assuré que le Major n'est pas blessé, il se précipite, mitrailleuse à la main, vers le cours d'eau pour l'inspecter.
Robert et ses frères d'armes décident de fuir le théâtre des opérations. Mais le soldat allemand, qui les remarque dans la nuit à la lueur des flammes du véhicule détruit, ouvre le feu avec sa MP-40.
Le motard de tête, une fois ses esprits repris, fait demi-tour vers le lieu de l'attentat. Une fois assuré que le Major n'est pas blessé, il se précipite, mitrailleuse à la main, vers le cours d'eau pour l'inspecter.
Robert et ses frères d'armes décident de fuir le théâtre des opérations. Mais le soldat allemand, qui les remarque dans la nuit à la lueur des flammes du véhicule détruit, ouvre le feu avec sa MP-40.
Heinrich, Robert, Gaston et
Jean-Jacques ont le temps d'embarquer sur leur bateau et répliquent
à la menace ennemie avec leurs propres armes. Dans le barque, c'est
la confusion ! Sans couverture, et faisant tomber leurs rames à
l'eau, le groupe ne doit sa survie qu'au manque de courage de leur
opposant qui préfère rester à l'abri, tirer au hasard et éviter
de se retrouver exposé aux balles des résistants. Même sa
tentative de les atteindre avec une grenade échoue. Finalement,
Heinrich et les autres arrivent à s'éloigner suffisamment sans que
personne ne soit blessé à bord de l'embarcation.
Ils savent que les allemands vont
réagir et certainement plutôt rapidement. Ils tentent de camoufler
le bateau et les armes qui sont en leur possession dans le marécage
où ils se cachent d'habitude. Puis tout le monde retourne chez soi
discrètement.
Le lendemain, le bruit court dans
Bourgentin. Les allemands ont été attaqués, le pont de l'Est est
détruit. En réaction les troupes qui stationnaient au Domaine du
Bourg ont ratissé la plaine Noyée. Elles ont trouvée la planque,
sans personne à l'intérieur, mais se sont saisies de la radio, des
armes, et des munitions qui y étaient entreposées.
Si le premier assassinat sur le Major Graussam avait été interprété comme un acte isolé, il est clair cette fois, autant pour l’état-major allemand que pour les habitants de Bourgentin, que des hommes ont pris les armes contre l'occupant et comptent bien lui faire payer ses exactions. Si une partie des Bourgentins a peur des représailles et regrette la perte de la route de l'est, la majorité voit dans cet acte une lueur d'espoir face à l'oppresseur Nazi... à suivre.
Si le premier assassinat sur le Major Graussam avait été interprété comme un acte isolé, il est clair cette fois, autant pour l’état-major allemand que pour les habitants de Bourgentin, que des hommes ont pris les armes contre l'occupant et comptent bien lui faire payer ses exactions. Si une partie des Bourgentins a peur des représailles et regrette la perte de la route de l'est, la majorité voit dans cet acte une lueur d'espoir face à l'oppresseur Nazi... à suivre.
Bigyo'Commentaire du MJ : la partie a été mouvementée. Elle a également permis de réfléchir sur la création d'options supplémentaires d'un point de vue mécanique ludique qui seront rajoutées à "Sabotage".
samedi 23 juillet 2016
Rapport de partie : la suite du test de "Sabotage"
Après plusieurs semaines de calme,
Marcel réunit de nouveau Robert, Heinrich et Jean. L'homme a un
contact avec un certain Michel qui fournit des armes à la Résistance
dans les villes environnantes et qui est prêt à aider le groupe de
Bourgentin.
Un rendez-vous est fixé dans l'un des
bars de la ville afin de voir avec le trafiquant d'armes où et
comment récupérer la cargaison. C'est Robert qui va à sa
rencontre, bien qu'il ne sache pas vraiment à quoi ressemble
l'homme. Ce handicap affecte sa discrétion et son approche de
Michel, et le manège qui en découle ne passe pas inaperçu auprès
du tenancier.
Robert et Michel, une fois sûrs de
leurs identités, se rendent auprès de Heinrich et tous les trois
discutent des premières modalités concernant la livraison d'armes
et de munitions.
De son côté, Jean fait la rencontre
d'une secrétaire au sein du Domaine du Bourg. Elle se nomme Elsa. Le
chauffeur tente de séduire la belle qui ne se laisse pas
impressionner facilement mais qui a quand même un faible pour le
jeune homme. Après plusieurs rendez-vous, Jean est capable d'obtenir
quelques informations concernant la réorganisation de
l'administration allemande suite au décès du dernier major Nazi.
Il apprend ainsi que, pour le moment, aucun renforcement de la
sécurité ni aucun mouvement de troupes n'ont été prévus dans la
zone de conflit entourant Bourgentin.
Heinrich, Robert et Jean se retrouvent
dans leur planque au milieu des marais pour organiser avec Marcel la
récupération de leur arsenal livré par Michel. Il est décidé de
récupérer la cargaison au niveau du pont à l'est de la ville, et
de la transporter en barque jusqu’à la planque.
Ce soir là, en rentrant chez lui,
Robert tombe sur des gendarmes qui l'interrogent avec insistance sur
ses fréquentations, et en particulier l'homme avec qui il a été
aperçu au bar quelques temps auparavant. Robert n'arrive pas à
convaincre les forces de l'ordre de son honnêteté mais celles-ci
n'ont rien de tangible contre lui et le laisse rentrer à son
domicile. Robert préfère alors annuler sa participation à la
mission de récupération des armes par peur d'être surveillé.
Réduits à deux, Jean et Heinrich rencontrent quelques difficultés à charger les caisses d'armes dans leur barque. Michel le trafiquant doit les aider tout en étant abasourdi par la maladresse et l'incapacité dont font preuve les deux hommes. La manœuvre prend plus de temps que prévu mais se termine bien, même si Michel, en remontant dans son camion, jure ne plus vouloir avoir à faire avec ces amateurs.
Jean et Heinrich éprouvent tout autant de peine à ramener la cargaison dans leur planque mais, finalement, le groupe de résistants se retrouve avec plusieurs fusils et munitions, quelques grenades et explosifs et même un pistolet-mitrailleur, de quoi donner de l'ampleur à leur mouvement.
Réduits à deux, Jean et Heinrich rencontrent quelques difficultés à charger les caisses d'armes dans leur barque. Michel le trafiquant doit les aider tout en étant abasourdi par la maladresse et l'incapacité dont font preuve les deux hommes. La manœuvre prend plus de temps que prévu mais se termine bien, même si Michel, en remontant dans son camion, jure ne plus vouloir avoir à faire avec ces amateurs.
Jean et Heinrich éprouvent tout autant de peine à ramener la cargaison dans leur planque mais, finalement, le groupe de résistants se retrouve avec plusieurs fusils et munitions, quelques grenades et explosifs et même un pistolet-mitrailleur, de quoi donner de l'ampleur à leur mouvement.
En accord avec Marcel, la prochaine
action du groupuscule sera de recruter de nouveau membres...à
suivre.
Bigyo'Commentaires du MJ : la partie était plutôt courte, avec pour objectif pour les personnages joueurs de renforcer leur position par l'acquisition de matériel militaire.
jeudi 7 juillet 2016
Coup de coeur : Ynn Pryddein
Une fois n'est pas coutume, un petit mot pour parler d'un jeu en cours de création que j'ai découvert il y a peu : Ynn Pryddein : la Terre des Forts.
Pour résumer, c'est un jeu de rôle médiéval fantastique très fortement inspiré par les mythologies celtiques. Il existe un kit d'initiation que l'on peut trouver sur le site de la Cour d'Obéron : kit d'initiation Ynn Pryddein.
Travaillant de mon côté sur un JdR inspiré par l'Histoire irlandaise, forcément pas mal de thèmes abordés me sont familiers et se retrouveront sous une autre forme dans ma propre création. Du coup, ça me parle, et ça me plaît, et donc, je partage ! Peut-être que vous connaissez déjà, apparemment le projet est sur les rails depuis 2013 au moins !
Il existe une page facebook et l'auteur possède un blog également où il parle de son jeu : les pensées de Cuchu.
Donc si comme moi vous aimez les mythes celtiques (mais pas que !), je vous conseille d'aller jeter un oeil sur ce jeu qui s'annonce prometteur !
Bigyo'
Pour résumer, c'est un jeu de rôle médiéval fantastique très fortement inspiré par les mythologies celtiques. Il existe un kit d'initiation que l'on peut trouver sur le site de la Cour d'Obéron : kit d'initiation Ynn Pryddein.
Travaillant de mon côté sur un JdR inspiré par l'Histoire irlandaise, forcément pas mal de thèmes abordés me sont familiers et se retrouveront sous une autre forme dans ma propre création. Du coup, ça me parle, et ça me plaît, et donc, je partage ! Peut-être que vous connaissez déjà, apparemment le projet est sur les rails depuis 2013 au moins !
Il existe une page facebook et l'auteur possède un blog également où il parle de son jeu : les pensées de Cuchu.
Donc si comme moi vous aimez les mythes celtiques (mais pas que !), je vous conseille d'aller jeter un oeil sur ce jeu qui s'annonce prometteur !
Bigyo'
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