lundi 30 mai 2016

Le projet secret : "ARDRI, les guerriers d'Enorhim"


Vous connaissez déjà "Déferlantes",un projet ambitieux qui se complètera surement sur plusieurs années, ainsi que "Sabotage", plus générique dans sa forme et dont une première mouture devrait sortir dans les douze prochains mois.

Aujourd'hui, je vous laisse apercevoir le troisième projet sur lequel je planche. Mon projet "secret" car j'en parlerai moins que les deux autres, en tout cas pas avant que quelque chose de jouable ne soit écrit, et ce ne sera pas pour de suite. Je vous présente donc "ARDRI les guerriers d'Enorhim". Il s'agira d'un JdR med fan, principalement inspiré par l'Irlande et le mythe arthurien. Au programme : des aventures fantastiques et des intrigues politiques sur fond de tourbe, de magie, de monastères, de musique et de bière brune qui mousse !

Rendez-vous dans plusieurs mois pour en savoir plus !
Bigyo'   

mercredi 25 mai 2016

Quelques modifications...

Comme annoncé précédemment, j'ai apporté quelques modifications concernant les peuples de "Déferlantes".
Les articles concernant les Elfes, les Drows, les Troodoniens et la Mascanie ont été revus et corrigés en fonction des nouvelles couleurs linguistiques que j'ai voulu donner à cet univers.
Pour vous en rendre compte, je vous invite à aller sur la page "Univers de Déferlantes" et parcourir les articles qui ont été renommé.
Il me restera encore un ou deux articles à modifier, mais le plus important a été fait, on va pouvoir avancer de nouveau normalement sur la description de Bocraic dès que j'aurais fini de mettre à jour mes notes personnelles.

Bigyo'.


mardi 17 mai 2016

Le langage

Selon les légendes les plus anciennes, le langage et la parole sont des cadeaux offerts par les dieux.
Les Sgueiles (Sauriens en Impériale), auraient été les premiers à bénéficier de ce don. Bien que leur civilisation ait occupé la majeure partie du monde connu, rares sont les expressions sauriennes à avoir franchi la barrière des langues.
La chute des Sgueiles et leur repli sur eux-même expliquent logiquement cette spécificité et seuls les mots "Bocraic" (Terre en Impériale) et "Drochs" (Trolls en Impériale) ont su marquer à jamais les esprits et les dialectes.
Après eux, les espèces intelligentes qui ont suivi ont développé leurs propres langages avec un schéma qui s'est répété inlassablement. Don divin, l'expression orale prend son essor et se diversifie en plusieurs patois qui se supplantent les uns les autres jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une langue complexe, codifiée et uniformisée pour chaque espèce intelligente qui peuple Bocraic.
Ce processus a pris des dizaines de millénaires à se mettre en place et a notamment fini par lisser les noms communs de telle manière qu'il est à ce jour impossible de distinguer leur origine au sein d'un même groupe linguistique.
Il existe une exception cependant : les Homines (Hommes en Impériale).



Créatures douées de parole les plus récentes sur Bocraic, bien qu'existant depuis plusieurs millénaires, elles n'ont pas encore atteint ce stade d'uniformisation du langage. En effet, si tous les Royaumes humains utilisent la langue Impériale, celle-ci n'a pas encore effacé les traces des anciens dialectes et, parfois, ces derniers continuent d'être usités notamment dans les parties les plus isolées des territoires humains.
Contrairement aux autres espèces, les Homines n'ont pas appris à parler grâce aux dieux. Les premières tribus humaines qui descendaient des Dynes (Elfes en Impériale) s'étaient vu interdire par ces derniers la pratique de leur langue maternelle. Pour s'assurer que l'elfique ne serait pas corrompu par ces nouveaux arrivants étranges, les Elfes n'hésitaient pas à faire des raids sur ces tribus dans le simple but de couper la langue à tout le monde.
Les humains n'eurent pas d'autre choix que de s'adapter et créèrent un nouveau dialecte à partir de celui des Ûrats (Orcs en Impériale).
Il y a environ 8000 ans, lorsque les royaumes préhistoriques humains ont voulus commercer avec les royaumes préhistoriques elfiques, la langue "Vénale" apparue. Les Dynes ayant interdit aux Homines d'utiliser leur langage et refusant d'apprendre le parler des Hommes, les marchands ont établi une nouvelle forme de communication destinée uniquement au commerce entre ces deux peuples.
Par la suite, elle a servi pour la diplomatie, puis les Dynes l'ont utilisée pour marchander avec les Silfurs (Drows en Impériale), et ainsi de suite, au point qu'elle s'est vue exporter au delà de tous les océans. Forme dérivée des premiers idiomes humains, elle a supplanté les patois régionaux il y a environ 2000 ans, devenant la langue officielle de l'Empire.
"La Vénale" comme on l'appelait alors est devenue "l'Impériale" chez les humains, "la Commune" chez les elfes,les nains et les halfelings, "la Barbare" chez les orcs, les drows et les gobelins. Les Sgueiles continuent de la désigner comme "la Vénale" et sont les seuls à ne pas l'utiliser du tout.

Bigyo'

dimanche 8 mai 2016

Rapport de partie : première partie test de "Sabotage"

Cette toute première partie test de "Sabotage" prend pour cadre "Bourgentin". Ce contexte est totalement fictif bien qu'inspiré par la seconde guerre mondiale.



Cette histoire réunit 3 hommes.

Heinrich est un vétéran allemand hanté par la première guerre mondiale et qui a décidé de s'éloigner de l'Allemagne pour vivre une vie paisible d'agriculteur en France. Rattrapé par le conflit, en total désaccord avec les exactions menés par Hitler, il n'est pas très discret sur la haine qu'il éprouve envers ses compatriotes qui occupent la région. Pourtant cela ne lui apporte aucune sympathie de la part de la population locale qui le considère quasiment comme un ennemi.

Robert est un professeur humaniste qui exerçait dans l'une des université de Paris. Quand la guerre a éclaté, il a préféré fuir la capitale pour rejoindre Bourgentin où se trouve une partie de sa famille. Depuis que l'ennemi a commencé à occuper la zone, Robert est en colère, il se sent tellement impuissant dans cette situation, et il s'emporte souvent face aux injustices dont il est le témoin.

Jean est un jeune chauffeur originaire de Bourgentin. Étant l'une des rares personnes de sa ville a posséder un véhicule et à savoir conduire correctement, il a été recruté par les Nazis pour servir de chauffeur dans la région. Il est plutôt bien intégré dans cette société occupée, et il sert ainsi de conducteur à quelques gradés allemands quand le besoin se présente. Cependant, les restrictions imposées par l'ennemi le poussent à vouloir agir.

Ces hommes se font remarquer par un certain "Marcel". Prisonnier anglais qui a échappé à la cruauté du major allemand Graussam, il compte bien se venger de son bourreau et commencer une lutte intérieure contre l'ennemi. Le trio qui se présente à lui dans une petite cabane abandonnée de pêcheur dans le marécage isolé lui donne l'opportunité de lancer son mouvement de résistance malgré sa condition de clandestin recherché.

L'ancien pilote britannique fournit à chacun des trois hommes un pistolet et un chargeur. Il leur demande d'assassiner le major allemand. Les trois hommes sont surpris et inquiets par la demande mais ils finissent par accepter cette mission.

Ils passent le reste de la nuit à ourdir un plan pour piéger le gradé ennemi. Leur cible vit au Domaine du Bourg, un château de style Renaissance en pleine campagne à quelques kilomètres de Bourgentin.

Le plan établi par les trois hommes est simple : surprendre le Nazi lors de l'un de ses déplacements. Deux facteurs restent à déterminer : où et quand ? Le seul moyen de répondre à ces questions est de se rapprocher du major Graussam.

Jean qui travaille parfois comme chauffeur au Domaine du Bourg est chargé de se renseigner sur le véhicule et l'emploi du temps du Nazi. Heinrich et Robert quant à eux explorent les chemins pour trouver le meilleur endroit pour attaquer.

Le chauffeur de Bourgentin sait que le major n'est pas prudent dans ses déplacements. Depuis que l'occupation a commencé, la zone ne présente aucun danger pour les allemands, ils n'ont aucune raison de se méfier. Il décide d'essayer de se rapprocher d'un mécanicien du Domaine du Bourg. Malgré les difficultés de communication, le mécano ne parlant pas français, Jean arrive à inspecter le véhicule privé du major. Mais avec le mécanicien, rejoins par Guerart le chauffeur du véhicule, Jean n'a pas l'opportunité de mettre ses mains dans le cambouis pour saboter la voiture.

Il fait cependant connaissance avec le chauffeur privé du major Graussam, qui par chance, parle un français basique.

Heinrich et Robert repèrent un bon endroit pour une embuscade si le major prend la route qui mène à Rouen. Ils font cependant choux blanc pour trouver un autre poste à embuscade pour la route opposée. Tout repose sur les épaules de Jean.

Ce dernier en quelques jours se rapproche suffisamment de Guerart pour l'entendre se plaindre de son emploi du temps. Au dimanche suivant, alors que Guerart devait se rendre à Rouen lui-même pour trouver des cigarettes de contrebande, il est obligé de conduire le major jusqu'au camp de prisonnier pour un repas organisé par le directeur du camp. Jean lui pose des questions plus précises sur les horaires en indiquant qu'il peut lui rendre service et aller à Rouen à sa place. Le chauffeur allemand se confie à Jean et accepte son aide.

Le trio se réunit de nouveau avec Marcel pour établir un plan. Jean fera comme prévu pour ne pas éveiller les soupçons et se rendra à Rouen. Quant à Heinrich et Robert ils décident de profiter du fait que la route qui mène au camp de prisonnier se trouve près d'un champ appartenant à Heinrich et suffisamment éloigné de Bourgentin pour éviter les témoins gênants. Ils prévoient de faire traverser les vaches de Heinrich au milieu de la route un peu avant que le véhicule n'arrive. Bloqué par les bovins, la voiture du major sera à l'arrêt, laissant à Heinrich et Robert le loisir d'abattre leur cible.

Le jour de l'attentat, tout marche comme prévu. Robert et Heinrich font semblant de vouloir dégager les bovidés du chemin. Comme cela prend du temps, le major Nazi demande à son chauffeur de leur donner un coup de main, et au besoin d'utiliser son arme à feu. Le chauffeur va voir le duo et s'expliquent avec eux. Heinrich s'oppose à l'utilisation d'arme à feu contre son bétail, ce à quoi le Guerart lui dit de s'adresser directement au major.

Heinrich arrive au niveau de la porte passager arrière gauche de la voiture. Le Nazi ouvre sa fenêtre et est pris au dépourvu quand Heinrich lui pointe son pistolet sur le front et tire, retapissant de rouge sang le cuir noir des sièges arrières. Quant à Guerart, il n'a pas le temps de réagir que Robert lui tire dessus également. Il lui faudra deux tirs pour se débarrasser du témoin. N'ayant pas vraiment réfléchi à la suite des évènements, Heinrich et Robert s'en vont planquer leurs armes dans le bocage alentour avant de revenir sur place alors que les sirènes de la gendarmerie se font entendre.

Il est clair que les coups de feu ont dû être perçus jusqu'à la ville. En trouvant le troupeau de vaches et les cadavres, les gendarmes décident d'embarquer Heinrich et Robert et de les interroger. Si Robert n'éveille pas les soupçons des enquêteurs, Heinrich est moins convaincant. Mais sans témoins et sans armes du crime que les gendarmes ne parviendront pas à retrouver, tout le monde est relâché, même si Heinrich est fortement soupçonné d'être le complice ou l'auteur de l'attentat.

Cette action d'éclat déstabilise quelques jours l'administration allemande qui remplace à la tête de la zone le major assassiné par le directeur du camp de prisonniers. La courte confusion qui s'empare des forces allemandes laisse l'opportunité à Marcel de circuler plus facilement et de nouer des contacts avec quelques trafiquants capables de lui fournir un peu plus de matériel.

Plusieurs semaines passent, donnant le temps au trio de se faire oublier des autorités...à suivre.